vendredi 29 mai 2009

Jour 9: Pas facile de sortir de l'eau




Avant de dire au revoir à Québec, j'ai pris cette photo du château Frontenac. La marée était haute et à son point mort. Alors tout en pagayant doucement vers l'Île d'Orléans, je me suis positionné dans le passage nord pour être fin prêt à la marée descendante. Il s'est arrêté de pleuvoir en fin d'après-midi et la brume limitait la visibilité à tout au plus 300 m.

Après avoir descendu tout le passage au nord de l'île, je suis passé devant le magnifique cap Tourmente. Déjà, la marée était basse et recommençait à monter. Je devais trouver mon site de campement pour la prochaine nuit. Passé le cap Tourmente, le rivage, longé par une voie ferrrée, est en général assez abrupt. Les endroits où on peut sortir un kayak de près de 150 livres sont peu nombreux. J'ai dû pousser ma recherche assez loin avant de trouver un plan incliné d'une trentaine de mètres qui allait me permettre de monter mon kayak sur le rivage avec mon chariot. En enlevant les bagages les plus lourds, j'ai finalement pu monter le kayak à un endroit à l'abri de la marée haute. Il était temps car je commençais à penser que j'allais devoir revenir vers Québec avec la marée pour me camper à l'Île d'Orléans. Pagayer contre la marée avec une vitesse nette de 4 km/hre n'était plus trop rentable à la tombée de la nuit.

Au moment de communiquer ces informations à mon père, j'ai l'estomac qui commence à me gargouiller drôlement. Mais avant tout, je dois trouver un endroit sur ce terrain rocheux où piquer ma tente. Les surfaces planes sont rares et il pleut à boire debout.

Pour éviter cette problématique, j'ai l'intention de me rendre à la plage de St-Irénée pour y dormir demain soir. La marée étant haute à 11 h 00, ma journée ne commencera pas avant cette heure.

À demain

Louis-Piérick (compte rendu préparé par Yvan Guay)


Continuez à parler du projet dans votre entourage. Nous devons atteindre notre objectif de 7 500 $.

Pour faire un don, rendez-vous à mon site personnel de la Société canadienne du cancer.

Ma dernière position sur la carte Novicom.

Des gens sympatiques de Québec






















De haut en bas:
1)M. Jacques Roy, commodore du Yatch-Club de Québec
2)Louis-Piérick au quai du Yatch-Club de Québec
3)Entrevue avec la journaliste du Journal de Lévis
4)Louis-Piérick et ses deux grands-mères, Simone et Florence
5) Huguette Fournier, Réjean Daigneault, Société canadienne du cancer (Coordonnateur région Québec/Chaudière/Appalaches), Jeannine Simard, Louis-Piérick, André Lagueux (kayakiste), Simone Tanguay et Cécile Talbot (bénévoles)
6)Huguette Fournier, Jeannine Simard, Simone Tanguay et Cécile Talbot (bénévoles)

Entrevue à la télé de Radio-Canada

Ma journée a débuté très tôt ce matin. Une entrevue à la radio de Radio-Canada et une autre avec la télé de Radio-Canada. Voici l'entrevue réalisée avec M. Jean-François Poudrier, journaliste à la télé de Radio-Canada de la région de Québec.

Photo du jour dans le journal Le Soleil de Québec

Bon visionnement!

Louis-Piérick Guay (préparé par Yvan Guay)

Reportage au téléjournal de 18h00 de Radio-Canada