
Après avoir descendu tout le passage au nord de l'île, je suis passé devant le magnifique cap Tourmente. Déjà, la marée était basse et recommençait à monter. Je devais trouver mon site de campement pour la prochaine nuit. Passé le cap Tourmente, le rivage, longé par une voie ferrrée, est en général assez abrupt. Les endroits où on peut sortir un kayak de près de 150 livres sont peu nombreux. J'ai dû pousser ma recherche assez loin avant de trouver un plan incliné d'une trentaine de mètres qui allait me permettre de monter mon kayak sur le rivage avec mon chariot. En enlevant les bagages les plus lourds, j'ai finalement pu monter le kayak à un endroit à l'abri de la marée haute. Il était temps car je commençais à penser que j'allais devoir revenir vers Québec avec la marée pour me camper à l'Île d'Orléans. Pagayer contre la marée avec une vitesse nette de 4 km/hre n'était plus trop rentable à la tombée de la nuit.
Au moment de communiquer ces informations à mon père, j'ai l'estomac qui commence à me gargouiller drôlement. Mais avant tout, je dois trouver un endroit sur ce terrain rocheux où piquer ma tente. Les surfaces planes sont rares et il pleut à boire debout.
Pour éviter cette problématique, j'ai l'intention de me rendre à la plage de St-Irénée pour y dormir demain soir. La marée étant haute à 11 h 00, ma journée ne commencera pas avant cette heure.
À demain
Louis-Piérick (compte rendu préparé par Yvan Guay)
Continuez à parler du projet dans votre entourage. Nous devons atteindre notre objectif de 7 500 $.
Pour faire un don, rendez-vous à mon site personnel de la Société canadienne du cancer.
Ma dernière position sur la carte Novicom.