mardi 26 mai 2009

Jour 6: Les effets de la marée


À partir de Trois-Rivières les marées se font sentir. C'est mon intention d'utiliser celles-ci afin de gagner de la vitesse. En effet, en partant avec la marée lorsqu'elle commence à descendre, je peux presque doubler ma vitesse. Comme vous pouvez le constater sur la vidéo ci-dessous, sans pagayer j'avais une vitesse de 11,5 km/hre.

Par contre, une fois cette force motrice utilisée, je me retrouve à marée basse, donc très loin de mon site de camping situé en lieu sûr sur la rive sèche. Je dois donc utiliser un petit chariot sur lequel je positionne le kayak. Je peux ainsi tirer mon kayak jusqu'à la terre ferme. Voir la photo.

La journée s'est bien passée, rien de particulier à signaler, à part la température très froide de ce matin. Le fleuve était calme. J'ai pu m'amuser dans les vagues de trois cargos que j'ai croisés. Je dois ralentir la cadence pour être présent à des rencontres à l'horaire : Radio-Canada Télé demain et trois rencontres à des marinas de la région de Québec.

Surprise ce soir! Mon oncle Christophe est venu me rendre visite avec un copain en kayak. Christophe nous a grandement aidés, mon père et moi, dans les préparatifs de ce projet. Un gros merci, tonton Christophe.

Louis-Piérick (compte rendu préparé par Yvan Guay)

Dernière position sur la carte Novicom.

N'oubliez pas de parler du projet à vos amis et encouragez-les à faire un don par le biais de mon site à la Société canadienne du cancer.

Merci pour vos commentaires!

Mon père me lit les commentaires que vous me laissez sur mon site. J'aime les entendre en fin de journée. Ça me permet de rester en contact avec vous.

Voici une petite vidéo que j'ai tournée aujourd'hui. Louis-Piérick


Qu'est-ce qu'on mange? - Partie 2




Voici la suite de l'information portant sur la diète de notre aventurier Louis-Piérick. C'est lui-même qui a préparé cette information avant son départ.

Partie 2 - Sucres rapides et sucres lents

L'idée de ne manger que des collations en cours de route nous est venue, à moi et à mon père, lors de la Traversée de Charlevoix, une expédition de ski hors piste de 6 jours durant laquelle le mercure n'a jamais daigné s'élever au-dessus de -40 degrés Celsius. Lors de nos excursions de ski, nous apportons à présent avec nous beaucoup de noix d'acajou, noix diverses, amandes, saucissons séchés, etc. Ce régime est riche en lipides (gras), ce qui est idéal pour permettre à notre corps de résister au froid.

Pour mon expédition qui doit se dérouler en été, j'ai donc dû ajuster mon alimentation à mes nouveaux besoins. J'ai concentré mon alimentation sur les glucides, soit des sucres. Les glucides sont la meilleure source d'énergie pour les activités physiques intenses. Cette famille se divise en sucres rapides, sucres raffinés et sucres lents. Mes barres tendres sont donc constituées de sucres rapides comme le miel (environ 10 livres réparties sur 20 jours de vivres) et des fruits séchés, soit une source de sucre qui agit rapidement sur l'organisme mais qui dure aussi assez longtemps, contrairement aux sucres raffinés comme le chocolat au lait et le sucre en poudre qui eux, après consommation, entraînent une baisse d'énergie. Finalement, mon souper sera constitué de pâtes, soit des sucres lents, qui prendront plus de temps à être assimilés par mon système, mais qui renouvelleront mes réserves d'énergie pour le lendemain.
Ajout de dernière heure
J'ai reçu une question aujourd'hui concernant la protection de ma nourriture pendant la nuit. Pour l'instant, je la laisse dans mon kayak dans un compartiment fermé par un couvercle de caoutchouc. Jusqu'à présent, je n'ai pas eu de visiteurs. Espérons qu'il en restera ainsi jusqu'à la fin...

Louis-Piérick

Ma nouvelle position sur la carte Novicom.